Moments d'Histoire

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Liste des rois de France

Lhistoire de France est indissociable des nombreux rois qui l’ont façonnée au fil des siècles, mais aussi des reines de France. De Clovis à Louis XVI en passant par François 1er, ils ont contribué à construire la France que l’on connaît aujourd’hui, avec ses symboles, ses valeurs et ses traditions. Mais l’histoire du royaume de France, ou le regnum francorumest parfois très complexe et il est difficile de s’y retrouver. Dans cet article, vous retrouverez une liste chronologique des rois de France, de Clovis à Louis-Philippe 1er. Dans notre podcast À travers l’Histoire, nous avons dédié une série spéciale de podcasts aux rois de France : 10 épisodes sur 10 rois qui ont marqué l’histoire de France

Découvrez notre série de 10 podcasts sur 10 rois de France qui ont marqué l'Histoire !

Les Mérovingiens sont la première dynastie de l’histoire du royaume de France, que l’on appelle à ce moment le regnum francorum. Ils sont issus d’un peuple germanique, les Francs saliens, et tiendraient leur nom d’un certain Mérovée. Les Francs saliens, menés par Clovis, sont arrivés en Gaule au moment des invasions barbares qui ont eu raison de l’Empire romain. Il est important de noter que la plupart des rois mérovingiens ne règnent pas sur l’ensemble du royaume mais seulement sur des parties centralisées autour de grandes villes. Parmi ces royaumes qui composent le grand regnum, l’Austrasie et la Neustrie sont les deux plus célèbres. Chez les Mérovingiens, le mode de succession est celui de partage. Ainsi, le royaume est tantôt partagé, tantôt unifié. La liste ci-dessous n’est pas exhaustive mais répertorie tous les souverains ayant régné sur le royaume unifié. Les dates correspondent au temps durant lequel les rois règnent sur le royaume unifié.

  • Clovis (481-511) / Podcast sur Clovis
  • Clotaire 1er (558-561), dit « le Vieux », fils de Clovis
  • Clotaire II (613-629), fils de Chilpéric 1er
  • Dagobert 1er (629-639), fils de Clotaire II
  • Childéric II (673-675), fils de Clovis II
  • Dagobert III (711-715), fils de Childebert IV
  • Chilpéric II (719-721), aucune information précise sur sa filiation
  • Thierry IV (721-737), fils de Dagobert IV
  • Childéric III (743-751), probablement fils de Chilpéric II
Clovis, premier roi des Francs
Clovis
Arbre généalogique Mérovingiens
Arbre généalogique des rois mérovingiens ayant régné sur le royaume unifié

L’arbre généalogique des Mérovingiens est en réalité bien plus complexe que cela. Ici sont présentés uniquement les rois qui ont régné sur le royaume unifié. La primogéniture n’est pas encore en vigueur au sein du royaume franc. Ainsi, lorsqu’un roi meurt, le royaume de ce dernier est partagé entre ses fils, ce qui donne lieu à des répartitions très complexes. À plusieurs reprises dans l’histoire de la dynastie mérovingienne, le royaume franc a été unifié sous la coupe d’un seul et même roi. L’arbre généalogique suivant répertorie les rois ayant régné sur le royaume unifié. Au sein du royaume franc mérovingien, les maires du palais, hauts dignitaires du royaume, jouent un rôle important. Lorsque les derniers rois mérovingiens deviennent faibles, minés par les querelles familiales, les maires du palais affirment leur autorité. Une famille franque, les Pippinides, donne plusieurs maires du palais au royaume, comme Pépin le Bref, maire du palais d’Austrasie. Ce dernier, dont le pouvoir grandit au VIIIe siècle, fait tout bonnement déposer le dernier roi mérovingien, Childéric III en 751, sur avis du pape. Pépin le Bref devient alors le premier roi d’une nouvelle dynastie, qui prendra le nom de son fils et successeur, Charlemagne. Ainsi apparaissent les Carolingiens.

Carolingiens (751-986)

Les Carolingiens succèdent aux Mérovingiens sur le trône de France après la déposition de Childéric III par Pépin le Bref. La dynastie carolingienne est à l’origine d’un agrandissement du royaume, qui devient en empire sous Charlemagne. Ce dernier est le roi le plus célèbre de la dynastie, à qui il donne son nom. Sous les Carolingiens, le royaume connaît un certain essor culturel, marqué par une poussée du christianisme et le développement de l’éducation dans les écoles. Du point de vue territorial, le royaume se transforme à partir du partage de Verdun de 843, qui divise l’empire de Charlemagne en trois. La partie occidentale, appelée la Francie occidentale, est vue par certains historiens comme les fondations de ce qu’on appellera plus tard la France. La liste ci-dessous répertorie les rois ayant régné sur la Francie occidentale.

  • Pépin III (751-768), dit « le Bref », fils de Charles Martel
  • Charles 1er (768-814), Empereur des Francs à partir de 800, dit « Charlemagne », fils de Pépin le Bref / Podcast sur Charlemagne
  • Louis 1er (814-840), dit « le Pieux », fils de Charlemagne
  • Charles II (843-877), dit « le Chauve », fils de Louis 1er / Podcast sur Charles le Chauve
  • Louis II (877-879), dit « le Bègue », fils de Charles II
  • Louis III (879-882), fils de Louis II
  • Carloman II (879-884), fils de Louis II
  • Charles III (885-887), dit « le Gros », fils de Louis II le Germanique
  • Eudes 1er (888-898), fils de Robert le Fort, comte d’Anjou
  • Charles III (898-922), dit « le Simple », fils de Louis II
  • Robert 1er (922-923), fils de Robert le Fort
  • Raoul 1er (923-936), fils de Richard de Bourgogne
  • Louis IV (936-954), dit « d’Outremer », fils de Charles III le Simple
  • Lothaire (954-986), fils de Louis IV
  • Louis V (986-987), fils de Lothaire
Portrait de Charlemagne
Charlemagne
Arbre généalogique des Carolingiens
Arbre généalogique des rois carolingiens ayant régné sur la Francie occidentale

La généalogie des Carolingiens est un peu particulière car le royaume est tantôt unifié sous la forme d’un empire, tantôt divisé par les partages successifs. De plus, le temps carolingien coïncide avec le développement de la féodalité. Autrement dit, de grands seigneurs émergent et aspirent à jouer un rôle important dans les affaires du royaume. Ils vont ainsi accroître leur influence, au point de pouvoir se réunir pour évincer un roi ou en nommer un. Dans les premiers temps de la dynastie carolingienne, les partages restent en vigueur et la logique suit son cours pendant plusieurs décennies. Progressivement, ce sont les grands seigneurs qui décident et la fin de la dynastie carolingienne est marquée par des rois nommés par l’aristocratie, ce qui rend la généalogie parfois complexe. En 814, lorsque Charlemagne meurt, c’est son fils, Louis 1er le Pieux qui prend les rênes de l’Empire franc. Seulement, lorsque celui-ci décède en 840, chacun de ses fils veut récupérer une part du royaume. En 843, le traité de Verdun partage le royaume entre les trois fils de Louis 1er le Pieux. Louis II le Germanique reçoit la Francie orientale, futur Saint-Empire romain germanique. Lothaire reçoit la Francie médiane, de l’Italie aux Pays-Bas actuels. Enfin, Charles II le Chauve reçoit la Francie occidentale, considérée à bien des égards comme les premières fondations de la France que l’on connaît aujourd’hui.

Ainsi, la liste des rois suivants présente les souverains ayant régné sur la Francie occidentale ou tout le royaume unifié. Notons la petite particularité des fils de Louis II le Bègue, Louis III et Carloman II, qui règnent conjointement sur la Francie occidentale pendant trois ans. À la mort du deuxième, le troisième fils de Louis II, Charles III le Simple, est trop jeune pour régner. Alors les grands du royaume élisent un de leurs cousins, Charles III le Gros, fils de Louis II le Germanique, évoqué plus haut. Charles III le Simple sera élu roi un peu plus tard.

C’est à partir de ce moment-là que l’aristocratie va agir comme elle le souhaite pour faire et défaire les rois. Le contexte des invasions vikings inquiète grandement les grands du royaume, qui n’hésitent pas à pointer les faiblesses des rois en place face aux Normands. Dans la lutte contre ces derniers, une famille va s’imposer : les Robertiens, issue de la lignée de Robert le Fort, haut membre de l’aristocratie franque. Les seigneurs placent sur le trône les deux fils de ce dernier. D’abord, Eudes 1er, puis Robert 1er. Ces deux rois ne sont donc pas des Carolingiens, issus de Charlemagne. Charles III le Simple, fils de Louis II le Bègue et carolingien, est nommé roi après la mort de Eudes 1er. Seulement, pour son incapacité à traiter la question normande et pour d’autres raisons plus complexes, il est déposé en 922. Les grands du royaume nomment Robert 1er, qui a largement fait ses preuves contre les Vikings. À la mort de ce dernier en 936, ils nomment roi Raoul 1er, fils de Richard de Bourgogne, puissant comte de Bourgogne. À ce moment-là, Charles III le Simple est encore en vie et aurait pu reprendre le trône. Mais l’aristocratie en décide autrement. Enfin la lignée de Charlemagne revient au pouvoir en 936, avec l’accession au trône de Louis IV d’Outremer, fils de Charles III le Simple. Ces dernières années carolingiennes sont instables et affaiblissent le royaume. Lorsque le dernier roi carolingien, Louis V, meurt, les grands vont se tourner vers un certain Hugues Capet, issu des Robertiens. Hugues Capet était duc des Francs, autrement dit, le second personnage le plus important du royaume. Cette accession confirme la montée en puissance des Robertiens, qui se sont illustrés avec brio dans la lutte contre les Normands. Ainsi, avec Hugues Capet arrive une nouvelle dynastie qui portera son nom : les Capétiens.

Capétiens directs (987-1328)

Les Carolingiens connaissent une fin similaire à celle des Mérovingiens. Une nouvelle dynastie naît alors : les Capétiens. Ces derniers doivent leur nom à leur premier souverain, Hugues Capet. À l’époque, le royaume est certes relativement unifié, mais découpé en plein de duchés et de comtés, qui constituent les bases de la féodalité. De ce fait, les Capétiens ont du mal à s’imposer à cause des forces centrifuges qui animent le royaume. Néanmoins, et c’est là la nouveauté, les rois capétiens auront tous la volonté indéfectible de centraliser les affaires du royaume et de limiter toujours plus les excès de la féodalité. Il en ressort une dynastie puissante qui s’éteindra des siècles plus tard, avec la monarchie elle-même, et qui fera émerger un véritable sentiment national, délimité par des frontières solides.

  • Hugues Capet (987-996), fils de Hugues le Grand / Podcast sur Hugues Capet 
  • Robert II (996-1031), dit « le Pieux », fils de Hugues Capet
  • Henri 1er (1031-1060), fils de Robert II
  • Philippe 1er (1060-1108), fils d’Henri Ier
  • Louis VI (1108-1137), dit « le Gros », fils de Philippe 1er
  • Louis VII (1137-1180), dit « le Jeune », fils de Louis VI
  • Philippe II (1180-1223), dit « Auguste », fils de Louis VI / Podcast sur Philippe Auguste 
  • Louis VIII (1223-1226), dit « le Lion », fils de Philippe Auguste
  • Louis IX (1226-1270), dit « Saint-Louis », fils de Louis VIII / Podcast sur Louis IX 
  • Philippe III (1270-1285), dit « le Hardi », fils de Saint-Louis
  • Philippe IV (1285-1314), dit « le Bel », fils de Philippe III / Podcast sur Philippe le Bel 
  • Louis X (1314-1316), dit « le Hutin », fils de Philippe le Bel
  • Jean Ier (1316), dit « le Posthume », fils de Louis X le Hutin
  • Philippe V (1316-1322), dit « le Long », fils de Philippe le Bel
  • Charles IV (1322-1328), fils de Philippe le Bel
Hugues Capet, roi des Francs
Hugues Capet, premier roi capétien
Arbre généalogique des Capétiens directs
Arbre généalogique des rois capétiens directs

Lorsque les Capétiens arrivent à la tête du royaume de France, les grands du royaume souhaitent apporter de la stabilité, après des années de partages qui ont fracturé le royaume. Les Capétiens directs vont se succéder tout à fait normalement sur le trône du royaume de France, donnant naissance à ce qu’on appelle « le miracle capétien ». La primogéniture devient la règle. Seul l’aîné hérite du royaume, là où le royaume était divisé entre les fils du roi défunt sous les Mérovingiens et les Carolingiens. Les premiers Capétiens décident de sacrer leur fils aîné de leur vivant pour éviter tous les problèmes de succession et limiter le poids de l’aristocratie, qui ne peut contester le choix du roi. Philippe II, dit Auguste, est le dernier roi à sacrer son fils de son vivant. Après cela, les principes d’hérédité de droit et de primogéniture furent conservés, pour la stabilité du royaume de France.

Seulement, en 1316, un premier problème survient. Louis X le Hutin, fils aîné de Philippe le Bel, meurt et laisse derrière lui un héritier mâle qui n’a même pas un an. Son fils, Jean 1er devient tout de même roi. Le seul problème est que ce dernier meurt au cours de l’année 1316, ce qui lui vaut le surnom de « Posthume ». Il passe la couronne à son oncle, frère de Louis X et second fils de Philippe le Bel : Philippe V le Long. En 1322, celui-ci meurt sans héritier également. C’est alors le dernier fils de Philippe le Bel, Charles IV, qui devient roi. Cependant, en 1328, il meurt. Et là, le royaume de France se retrouve sans héritier mâle. C’est la fin du miracle capétien. Les grands du royaume vont alors chercher un héritier mâle du côté de la fille de Philippe le Bel, Isabelle de France. Cette dernière a un fils. Le seul problème est que ce dernier est roi d’Angleterre sous le nom d’Édouard III, né de l’union entre la fille du roi capétien et Édouard II d’Angleterre. Pour l’aristocratie, c’est impensable de placer sur le trône de France le roi d’Angleterre. Alors, les grands du royaume vont invoquer la loi salique pour priver Isabelle du trône. Ainsi, ils vont nommer à la tête du royaume le neveu de Philippe le Bel, Philippe. Ce dernier, de la famille Valois, devient roi de France sous le nom de Philippe VI de Valois.

La loi salique, c'est quoi ?

Capétiens indirects : les Valois (1328-1589)

En 1328, le trône est laissé sans héritier mâle. C’est ainsi la fin du « miracle capétien », c’est-à-dire de la succession sans cassure des rois de France depuis Hugues Capet. À cette date, aucun des enfants de Philippe le Bel n’a d’enfant à placer sur le trône. Il faut ainsi remonter jusqu’au frère de ce dernier, Charles de Valois, pour trouver un héritier. C’est le fils de Charles qui est nommé roi sous le nom de Philippe VI de Valois. C’est ainsi que les Valois, branche cadette des Capétiens, prennent les rênes du royaume de France. L’ère des Valois est marquée par la terrible Guerre de cent ans et les rivalités récurrentes avec l’Angleterre des Plantagenêts.

  • Philippe VI (1328-1350), dit « le Fortuné », fils de Charles 1er, frère de Philippe le Bel
  • Jean II (1350-1364), dit « le Bon », fils de Philippe VI
  • Charles V (1364-1380), dit « le Sage », fils de Jean II
  • Charles VI (1380-1422), dit « le Fol », fils de Charles V
  • Charles VII (1422-1461), dit « le Victorieux », fils de Charles VI / Podcast sur Charles VII
  • Louis XI (1461-1483), dit « l’Araignée », fils de Charles VII
  • Charles VIII (1483-1498), dit « l’Affable », fils de Louis XI
  • Louis XII (1498-1515), dit « le Père du peuple », fils de Charles d’Orléans
  • François 1er (1515-1547), fils de Charles d’Angoulême / Podcast sur François 1er
  • Henri II (1547-1559), fils de François 1er
  • Francois II (1559-1560), fils d’Henri II
  • Charles IX (1560-1574), fils d’Henri II
  • Henri III (1574-1589), fils d’Henri II
Charles VII
Charles VII
Arbre généalogique des Valois
Arbre généalogique des rois Valois

Avec Philippe VI, la dynastie des Valois arrive sur le trône, bien que tous ses membres soient des Capétiens. On dit qu’ils sont des Capétiens indirects. Le pouvoir continue de se passer de génération en génération selon le principe de primogéniture. Cependant, en 1498, Charles VIII meurt prématurément sans héritier. Le problème se corse quand on ne trouve aucun autre héritier mâle chez ses prédécesseurs. Toujours en vertu de la loi salique, une femme ne peut pas être placée sur le trône. Les Valois menaçant de s’éteindre, on va remonter jusqu’au frère de Charles VI, un certain Louis 1er d’Orléans. Ce dernier appartient ainsi à la branche cadette des Valois. Louis 1er d’Orléans a eu un petit-fils en capacité de régner, c’est Louis II d’Orléans, qui devient ainsi roi de France en 1498 sous le nom de Louis XII. La famille d’Orléans bénéficiait d’une prestigieuse réputation au sein du royaume. Louis XII meurt en 1515 sans héritier. Ainsi, le problème est encore une fois le même. C’est ainsi qu’on va chercher dans la branche cadette des Orléanais, du côté des comtes d’Angoulême. Parmi ces derniers, le jeune François 1er est choisi pour succéder à Louis XII. La dynastie des Valois s’éteindra quelques décennies plus tard, lorsque Henri III décédera sans héritier mâle en 1589. On va alors aller chercher du côté d’une autre famille : les Bourbons.

Capétiens indirects : les Bourbons (1589-1792)

En 1589, Henri III meurt et laisse le trône sans héritier. À ce moment, la France est en proie aux guerres de religion, qui déchirent le pays. Henri IV choisi, les Bourbons arrivent sur le trône dans un climat tendu. Ces derniers feront du renforcement du pouvoir royal une priorité. Pour cela, un pouvoir fort concentré entre les mains d’une seule personne, le monarque, est nécessaire. C’est ainsi que se développe progressivement ce qu’on appelle l’absolutisme, qui atteint son apogée sous Louis XIV. Malgré tout, le climat religieux restera toujours sulfureux et la prospérité du royaume en pâtira fortement.

  • Henri IV (1589-1610), dit « le Vert Galant », fils d’Antoine de Bourbon / Podcast sur Henri IV
  • Louis XIII (1610-1643), dit « le Juste », fils d’Henri IV
  • Louis XIV (1643-1715), dit « le Roi-Soleil », fils de Louis XIII / Podcast sur Louis XIV
  • Louis XV (1715-1774), dit « le Bien Aimé », fils de Louis XIV
  • Louis XVI (1774-1792), fils de Louis XV / Podcast sur Louis XVI
Henri IV de France
Henri IV
Arbre généalogique des Bourbons
Arbre généalogique des rois bourbons

La famille des Bourbons a toujours été très proche du pouvoir, tant par l’influence politique qu’elle exerce sur les jeunes rois Valois, que par le poids religieux qu’elle possède, dans le sulfureux contexte des guerres de religion. Les Bourbons sont des descendants d’un capétien direct très connu : Louis IX, aussi appelé Saint-Louis. C’est au sein de cette famille que l’on va chercher le successeur de Henri III. C’est son cousin, Henri IV, qui prend en 1589 la tête du royaume de France. Les Bourbons resteront au pouvoir jusqu’à la fin de la monarchie absolue sous Louis XVI.

Les derniers rois de France

Après Louis XVI s’ouvre une période de changement qui voit au bout du compte un empire se former autour de la personnalité de Napoléon Bonaparte. En 1814, ce dernier est contraint à l’exil. Commence alors la Restauration et c’est Louis XVIII, frère du Louis XVI, qui prend la couronne de France. Malgré un court retour de Napoléon, la monarchie parvient à rester debout. Néanmoins, il ne s’agit pas d’une monarchie absolue comme ce fut le cas par le passé. La monarchie devient constitutionnelle et fonctionne à l’aide d’un parlement. Malgré cela, rien ni personne ne parviendra à parfaitement restaurer le régime monarchique. Ses détracteurs sont très nombreux alors que ceux qui s’y accrochent encore se font rares. 

  • Louis XVIII (1814- mars 1815, puis juillet 1815-1824), dit « le Désiré », fils de Louis de France, dauphin du royaume
  • Charles X (1824-1830), frère de Louis XVIII
  • Louis-Philippe 1er (1830-1848), fils de Philippe d’Orléans
Portrait de Louis XVIII
Louis XVIII

Lectures sur les rois de France

2 réflexions sur “Liste des rois de France”

  1. Bonjour. Je me permets de vous signaler une erreur sur Charles X. Il n’est pas le fils de Louis XVIII mais son frère. Charles X Comte d’Artois et Louis XVIII Comte de Provence sont les deux frères de Louis XVI.
    Respectueusement. Olivier Imbert

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