Moments d'Histoire

Philippe le Bel : le roi moderne

"Pesez, Louis, pesez ce que c’est que d’être roi de France"
Philippe le Bel, le jour de sa mort, à son fils aîné Louis

Pourquoi Philippe le Bel est appelé le roi maudit ?

Petit fils de Saint-Louis, Philippe le Bel arrive sur le trône de France en 1285. Comme son grand-père Saint-Louis, il participe au bon développement du royaume, sur tous les plans. Sous son règne, le royaume de France connaît son apogée médiéval : prospérité économique, dynamisme religieux ou encore renforcement du rôle de l’État, affaibli entre autres par le système féodal. Surtout, il est contemporain de quelques grands événements de l’histoire de France, comme le célèbre procès des Templiers, ordre religieux que le roi voulait démanteler.

Philippe IV dit le Bel
Philippe IV, dit le Bel

Philippe le Bel propulse le royaume dans une nouvelle ère, voulant opérer une vraie rupture avec le passé. Son conflit avec la papauté en est l’exemple le plus frappant. Comment Philippe le Bel porte-t-il le royaume à son apogée ? Comment redresse-t-il les finances lorsque celles-ci chavirent ? En tant que roi disruptif, quel héritage laisse-t-il derrière lui ? C’est tout l’objet du cinquième épisode de la série sur les rois de France du podcast À travers l’Histoire. Bonne écoute !

Retrouvez la liste des rois de France sur notre blog

Extraits du podcast sur Philippe le Bel

« Philippe le Bel, qui accède au trône le 5 octobre 1285, fait partie de ces rois qui opèrent une bascule dans l’Histoire de France. À bien des égards, il est considéré comme n’étant plus un souverain « classique ». Sous son règne, la France atteint l’apogée de sa puissance médiévale. »

« Fort de cet élan centralisateur, Philippe le Bel va s’attaquer avec brio à la question de la monnaie et va assainir les finances, qui disons le, n’étaient pas en bon état. »

« Tout au long de son règne, Philippe IV va estimer être légitime à prendre des décisions économiques et fiscales concernant le clergé et le rôle des ecclésiastiques, en ce qu’il tient son pouvoir de dieu. Vous vous en doutez bien, cette vision assez peu orthodoxe du dogme catholique va irriter le pape de l’époque, qui n’est autre que Boniface VIII. »