Moments d'Histoire

Charles II le Chauve

"Ce petit-fils de Charlemagne, empereur d'Occident né il y a mille deux cents ans, eut, durant son règne, un recours intensif à l'écrit comme moyen d'administration et de gouvernement"
Laurent Theis, historien

Lorsque l’on parle des Carolingiens, un seul nom vient à l’esprit, c’est celui de Charlemagne bien sûr. Néanmoins, certains rois carolingiens ont marqué le royaume et ont pu, bon gré mal gré, œuvrer pour son développement. C’est le cas de Charles II dit Le Chauve, petit-fils de Charlemagne. Ce dernier règne sur la Francie Occidentale, autrement dit, ce qui deviendra le cœur du royaume de France. Charles Le Chauve occupe une place toute particulière dans l’Histoire de France : son règne découle du partage de Verdun en 843, épisode hautement important de l’histoire de France, il est contemporain des invasions normandes et assiste aux prémices de deux immenses entités : notre royaume de France bien sûr et le Saint-Empire romain germanique.

Charles II le Chauve
Charles II le Chauve

Toutefois, Charles II mène un règne tumultueux marqué, entre autres, par les invasions vikings. Malgré tout, Charles fera tout son possible pour apporter la stabilité dans le royaume et consolider les fondations de la future France. Comment Charles II arrive-t-il sur le trône de France ? Pourquoi son règne est-il si important ? Quel héritage laisse-t-il derrière lui ? Découvrez l’histoire de Charles II le Chauve dans cet épisode du podcast À travers l’Histoire. Bonne écoute !

Extraits du podcast sur Charles le Chauve

« En 823, la situation va s’envenimer lorsque Judith met au monde un garçon, un prénommé Charles, futur Charles II le Chauve. Judith fait alors pression auprès du roi pour que son fils ait également une part de l’Empire. »

« À cette époque, des envahisseurs venus de partout s’entassent aux portes de l’Europe. Les Sarrasins au sud, les Vikings au Nord, mais aussi les Bretons ! Le royaume de Charles le Chauve est menacé de toute part. »

« Charles consacre une bonne partie de son temps à la lecture et à l’écriture. Il va alors transposer sa passion de l’écriture dans l’administration du royaume ! Chose peu commune à l’époque, étant donné que la tradition orale prédominait.«