Consulat
Le Consulat est un régime politique français qui succède au Directoire après le coup d’État du 18 brumaire (9 novembre 1799), orchestré par Napoléon Bonaparte, entre autres. Le Consulat s’étale du 9 novembre 1799 au 18 mai 1804, au moment où Napoléon proclame la France comme un empire. L’objectif était de renforcer le pouvoir exécutif, qui commençait à s’effriter sous le Directoire. Est alors rédigée une nouvelle constitution, dite de l’an VIII. Elle marque une véritable rupture avec les précédentes. Elle entérine l’autorité du premier consul, qui se trouve être Bonaparte, épaulé, en théorie, par deux autres consuls. Napoléon prend petit à petit tous les pouvoirs et devient l’homme fort du régime et de la France entière. Nous devons au Consulat et à Napoléon de grandes innovations que nous utilisons encore aujourd’hui, comme le bien connu Code Civil. Seulement, l’homme fort du régime ne va pas tarder à s’accaparer tous les pouvoirs, dérivant vers une forme d’autoritarisme. Il éradique quasi toute forme d’opposition et s’assure de contrôler tous les mouvements qui pourraient nuire à son pouvoir.
En 1802, une nouvelle constitution permet à Napoléon de rester premier consul pendant 10 ans. La même année, un vote du Sénat fait de lui le premier consul à vie. Enfin, le 18 mai 1804, Napoléon proclame l’Empire et met ainsi fin au Consulat. Le 2 décembre 1804, Napoléon Bonaparte est officiellement sacré empereur des Français.
Le Consulat est-il un régime autoritaire ?
En théorie, non. Seulement, dans la réalité, Napoléon s’empare peu à peu de tous les pouvoirs. Derrière l’apparence de la séparation des pouvoirs se cache une mainmise toujours plus grande de Napoléon Bonaparte, qui finit par proclamer l’Empire.
Qui sont les trois consuls ?
Au sein du régime du Consulat, le premier consul est bien entendu Napoléon Bonaparte. Le second est Jean-Jacques de Cambacérès. Le troisième est Charles-François Lebrun.