Laurent le Magnifique
Laurent de Médicis, dit le Magnifique, est un grand prince florentin de la seconde moitié du XVe siècle. Issu de la prestigieuse famille des Médicis, Laurent a contribué à donner un prestige sans pareille à Florence. La ville rayonne en Europe et cristallise toute l’attention des pays voisins qui admirent la richesse culturelle et artistique de l’Italie de la Renaissance. Laurent est un personnage autoritaire, voire despotique, qui voulait voir tout le pouvoir concentré entre ses mains. Cet attachement au pouvoir lui a valu d’être la cible d’une tentative d’attentat commandité par les Pazzi, l’autre grande famille de Florence. C’est l’épisode de la conjuration des Pazzi. Laurent le Magnifique est également un fervent protecteur des arts et des lettres. Il est proche de quelques grands artistes comme le célèbre Léonard de Vinci ou encore le grand Michel-Ange, qu’il héberge chez lui. Néanmoins, malgré tout ce prestige culturel, Laurent ne parvient pas à redresser les finances de la ville et ne fera que précipiter l’effondrement de la Banque des Médicis.
Il laisse derrière lui un immense héritage, celui d’un homme certes autoritaire, mais qui a donné à Florence un prestige important sur la scène européenne. Comment les Médicis se sont-ils imposés en Europe ? Qu’est-ce que Laurent à fait pour la ville de Florence ? Pourquoi était-il détesté par certains ? Découvrez la vie du grand Laurent de Médicis dans cet épisode du podcast À travers l’Histoire. Bonne
Extraits du podcast sur Laurent le Magnifique
« Mécène fastueux, amoureux de la vie et de la culture, Laurent de Médicis forge le prestige de la république florentine, qui devient le symbole de la première Renaissance italienne. »
« Brillant dans le domaine intellectuel, Laurent le Magnifique est un amoureux des lettres, de la philosophie et des arts en général. Il a notamment fréquenté et soutenu la plupart des grands artistes de son époque, tels que Léonard de Vinci, Andrea Del Verrochio ou encore Michel-Ange. »
« Il y a derrière cette tendance un esprit collectionneur, une sorte d’amour du beau qui épouse parfaitement la notion de puissance. Pour Laurent le Magnifique, il s’agissait également de masquer sa gouvernance autoritaire, parfois tyrannique et despotique. »