Moments d'Histoire

Attila, à la conquête de Rome

"Là où Attila est passé, l’herbe ne repousse plus"
Adage caractérisant la sauvagerie des Huns

Lorsque l’on parle des invasions barbares du Ve siècle, qui ont eu raison de l’Empire romain, on pense tout naturellement aux Huns, mais surtout à leur chef sanguinaire : Attila. Les Huns sont un peuple d’Asie centrale dont la présence en Europe remonterait au IVe siècle. Ils ont joué un rôle majeur dans les grandes invasions barbares qui défèrlèrent sur le monde romain. Sous Attila, le royaume des Huns est unifié et plus puissant que jamais. On ne connaît pas grand chose de l’enfance du grand guerrier. En 445, il devient seul et unique roi des Huns après avoir partagé le trône avec son frère. Attila est un grand guerrier connu pour son caractère sanguinaire et impitoyable. À la moitié du Ve siècle, il se lance à l’assaut de la Gaule, par le nord, et fait plier quelques grandes cités à coups de pillages et de razzias.

Attila roi des Huns
Attila, roi des Huns

Après quelques fulgurantes victoires, il se met en tête de marcher sur Rome et d’emporter l’Empire romain avec lui. Attila reste un personnage controversé dans l’Histoire, tantôt vu comme “le fléau de Dieu”, tantôt comme un guerrier redoutable et prestigieux. Que sait-on du chef des Huns ? Comment a-t-il failli faire plier Rome ? Quelle image laisse-t-il derrière lui ? C’est l’objet de cet épisode du podcast À travers l’Histoire. Bonne écoute !

Extraits du podcast sur Attila

« Attila est le roi le plus emblématique du peuple des Huns, peuple nomade d’Asie centrale, arrivé en Europe au IVe siècle. En dépit de quelques tentatives ratées en Perse, il mène ses hommes à travers l’Europe à coup de conquêtes dévastatrices. »

« La stratégie d’Attila au pouvoir est surprenante mais non moins redoutable. Les Huns, pour subvenir à leurs besoins, exigent des tributs de leurs voisins. S’ils ne paient pas, Attila lance des razzias qui rapportent des butins considérables. »

« En juin 452, Attila est aux portes de Rome et trouve en face de lui, non pas une armée prête à en découdre, mais la procession pontificale : en gros le pape et ses fidèles. »

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