Moments d'Histoire

Schulmeister : agent 007

"Le moyen d'être cru est de rendre la vérité incroyable"
Napoléon Bonaparte

Les campagnes napoléoniennes, gagnées ou perdues, ont été des grands moments de l’Histoire militaire. Napoléon a régulièrement fait preuve d’ingéniosité à la tête de ses armées, voire même d’un génie tactique remarquable. Il a d’abord oeuvré sous le Directoire, puis sous le Consulat bien évidemment. En plus de ses soldats, l’empereur français pouvait compter sur des forces parallèles, notamment les espions. Le plus connu d’entre eux est sans aucun doute Schulmeister. À l’origine simple contrebandier, il montre des prédispositions remarquables, qui plaisent à Napoléon.

Portrait de Schulmeister, espion de Napoléon
Schulmeister, espion de Napoléon Bonaparte

Il est un très bon orateur, un fin négociateur et un habile manipulateur. Schulmeister dupe le général Karl Mack et permet aux Français de défaire les Autrichiens à Ulm. Dans les différentes places conquises par les troupes napoléoniennes, l’espion occupe plusieurs postes qui lui confèrent un rôle important. Il a réussi à s’attirer les faveurs de Napoléon, pour le grand bien de sa carrière. Qui était véritablement Schulmeister ? Comment a-t-il séduit l’empereur ? Quelles ont été ses actions sur le terrain ? Justement, c’est l’objet du premier épisode du podcast À travers l’Histoire. Bonne écoute !

Extraits du podcast sur Schulmeister

« D’abord contrebandier, exploitant les troubles qui secouaient la France, puis espion à la solde de l’empereur Napoléon, il fut un élément essentiel dans la campagne de d’Allemagne. »

« Fin stratège et bougrement rusé, Schulmeister fait son petit effet auprès de l’empereur et se voit donc confier des missions d’espionnage dites missions de confiance. »

« Beaucoup de on-dit entourent la fin de vie de Schulmeister, notamment en ce qui concerne sa potentielle implication dans la période dite des Cent-Jours, qui caractérise le retour de Napoléon après son premier exil. »

« Il finira sa vie très modestement dans un petit appartement au numéro 3 de la Place Broglie à Strasbourg. Les habitants de la ville le décriront comme un petit vieillard, débraillé et bien en peine. On est loin du redoutable agent de renseignement qu’il fut sous l’empire de Napoléon Bonaparte. »

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