La crise de Cuba
À la fin de l’année 1962, l’URSS fait installer des missiles balistiques et nucléaires sur l’île de Cuba, menaçant directement les États-Unis d’Amérique. Ce moment charnière de la Guerre froide est le résultat de tensions qui se sont crispées entre les deux grandes puissances jusqu’à atteindre un point critique : un point où l’opposition idéologique rencontre l’arme nucléaire. S’ensuit alors une crise de grande ampleur entre deux pays, l’URSS et les USA, mais surtout entre deux hommes : John Fitzgerald Kennedy et Nikita Khrouchtchev. Ces derniers vont alors enchaîner les négociations et les pourparlers, tenant l’ensemble du monde en haleine. La peur de voir l’arme nucléaire utilisée à nouveau, quasi 20 ans après le bombardement du Japon, s’empare de l’ensemble de la planète. Chacun de deux dirigeants essayent de mettre la pression sur l’autre en évitant coûte que coûte le conflit nucléaire, qui entraînerait la destruction du monde.
Finalement, les USA et l’URSS trouvent un terrain d’entente, après avoir fait planer la menace d’une guerre nucléaire. Quel est le contexte de la crise de Cuba ? Comment l’URSS a-t-elle pu déployer autant de missiles sur l’île de Cuba ? En quoi cette crise marque-t-elle l’apogée de la Guerre froide ? Découvrez les rouages de la crise de Cuba dans cet épisode du podcast À travers l’Histoire. Bonne écoute !
Extraits du podcast sur la crise de Cuba
« À la fin de l’année 1962, l’URSS fait installer des missiles balistiques et nucléaires sur l’île de Cuba, menaçant directement les États-Unis d’Amérique. Ce moment charnière est le résultat de tensions qui se sont crispées entre les deux grandes puissances jusqu’à atteindre un point critique : un point où l’opposition idéologique rencontre l’arme nucléaire. »
« Le 14 octobre, des avions américains de reconnaissance U-2 découvrent avec stupeur des rampes de lancement de fusées nucléaires à moyenne portée installées sur l’île de Cuba. »
« Kennedy sort en héros de la crise de Cuba, adulé par la population pour avoir évité un conflit nucléaire. Mais le président se garde volontiers de crier victoire trop vite. »