La bataille d'Alésia
La bataille d’Alésia oppose les troupes romaines du grand général Jules César à une alliance de soldats gaulois menés par le brave Vercingétorix. Cette bataille, qui a lieu en 52 avant notre ère, est le point culminant de la conquête de la Gaule amorcée par César six années auparavant. Tout cela est relaté dans la seule et unique source datant de cette époque : l’ouvrage La guerre des Gaules, écrit par Jules César lui-même. Même s’ il faut appréhender son récit avec prudence, son œuvre nous permet toutefois de connaître la période. Dans son ouvrage, César ne lésine pas sur la description d’un événement qui a marqué sa vie en tant que général de guerre : la victoire à Alésia face aux Gaulois de Vercingétorix. Bien que le récit soit tout à fait épique et fascinant, un petit détail attire l’attention. Les forces gauloises étaient estimées à plus de 300 000 hommes, là où les légionnaires romains n’étaient que 60 000. Pourtant, ces derniers l’ont emporté.
Comment est-ce possible ? La défaite des Gaulois à Alésia reste dans l’Histoire comme une véritable énigme, un mystère déroutant. Comment s’est déroulée la bataille d’Alésia ? Quelles étaient les stratégies des belligérants ? Comment Vercingétorix a-t-il pu s’incliner à Alésia ? Découvrez les dessous du mystère de la défaite de Vercingétorix à Alésia dans cet épisode du podcast À travers l’Histoire. Bonne écoute !
Extraits du podcast sur la bataille d'Alésia
« Les Gaulois sont en bonne posture. Mais voilà que tout à coup, César sort sa carte joker. Une armée de soldats germains, alliés à Rome, déferlent depuis un mont voisin sur Alésia pour soutenir les légionnaires romains. »
« Pourtant, César a encore eu chaud. La légende dit qu’il a dû venir sur le champ de bataille pour galvaniser ses troupes, dont le moral fléchissait. »
« Cette défaite est loin d’être anecdotique. Car, si l’on regarde les forces en présence, on note un déséquilibre flagrant : les troupes romains sont estimées à un peu plus de 60 000 légionnaires alors que les Gaulois seraient au nombre de 300 000. Mais alors, comment Vercingétorix a-t-il bien pu s’incliner à Alésia ? »