Moments d'Histoire

Al Capone

"On peut obtenir beaucoup plus avec un mot gentil et un revolver qu’avec un mot gentil tout seul"
Al Capone

Les Etats-Unis des roaring twenties, les années folles, connaissent un essor économique, financier mais aussi culturel. Néanmoins, ces années sont également marquées par le gangstérisme et le trafic. En 1919, le XVIIIe amendement est ratifié par le parlement américain. Il interdit tout bonnement la vente et la consommation d’alcool, amorçant la période dite de la Prohibition. À partir de là, de vastes réseaux de contrebande se déploient dans tout le pays faisant émerger de grandes organisations criminelles qui contrôlent ce marché parallèle. La Prohibition fait naître une vocation de gangster chez de nombreux hommes à travers le pays : Frankie Yale, Johnny Torrio ou encore Al Capone.

Photo d'Al Capone
Al Capone

Certains grands noms sont restés dans l’Histoire. Parmi ces derniers, Al Capone est de ceux qui ont marqué les États-Unis de l’entre-deux guerres. À la tête de l’Outfit de Chicago, il monte un gigantesque empire qui génère des sommes colossales. Quelle est l’origine de la Prohibition ? Comment Al Capone parvient-il à contrôler tout Chicago ? Quelles sont les tactiques qu’il met en place pour échapper à la justice ? Nous allons parler de cela dans cet épisode du podcast À travers l’Histoire. Bonne écoute !

Extraits du podcast sur Al Capone

« Al Capone est aujourd’hui l’un des gangsters les plus emblématiques du crime organisé. Il est le symbole de la période dite de la Prohibition aux Etats-Unis, période durant laquelle l’alcool était interdit. »

« L’empire d’Al Capone commence à grandir de façon impressionnante. A Cicero, il contrôle plus de 150 bars clandestins et quasi autant de tripots. Certains rapportent jusqu’à 50 000 dollars par jour. Il possède également 22 maisons de passe. Au total, l’empire d’Al Capone enregistre un chiffre d’affaires d’environ 120 millions de dollars par an. »

« Surtout, Al Capone était difficile à inculper : il soumettait au silence des témoins à charges, arrosait la police de pots de vins et changeait souvent d’identité. Pour l’anecdote, il possédait des cartes de visite où il était écrit marchand de meubles. »

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