Robert Lee Wolverton
Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, des milliers avions alliés décollent de différents aérodromes anglais en direction de la Normandie. Le but : parachuter les soldats américains au dessus de zones stratégiques en attendant de faire la jonction avec les troupes qui arrivent par bateau le 6 juin au petit matin. Se déploie alors une opération sans commune mesure, d’une envergue inégalée, d’une ampleur colossale : le débarquement de Normandie. Dans la nuit, des milliers d’avions emplissent le ciel. Noyé dans la masse, le Douglas C47 Stoy Hora en fait partie. À son bord, le lieutenant colonel Robert Lee Wolverton et une dizaine d’hommes sous son contrôle. Commandant du troisième bataille du 506 régiment d’infanterie de la 101e division aéroportée américaine, il a marqué ses hommes de son courage, de son calme et de son leadership. Son histoire est celle d’un fervent patriote, prêt se battre pour son pays et pour les valeurs en lesquelles il croit.
De la préparation au jour J en passant par la montée à bord de l’avion, Wolverton a toujours été présent pour ses hommes et n’a jamais cessé de leur répéter que tout irait bien et que viendrait le temps où ils se souviendrait de la guerre autour d’un verre chez eux. Qui est Robert Lee Wolverton ? En quoi devient-il un héros ? Quel destin la guerre lui a-t-elle réservé ? Nous découvrons ces réponses de cet épisode du podcast À travers l’Histoire. Bonne écoute !
Extraits du podcast sur Robert Lee Wolverton
« Le lieutenant colonel Wolverton sait que le moment tant attendu est proche et que des milliers d’hommes risquent d’y laisser leur peau pour la libération de l’Europe. Serein et calme, il adresse une prière remarquée et pleine d’espoir à ses hommes. »
« À bord du Stoy Hora, on compte 16 hommes, dont le lieutenant colonel Wolverton. Le silence est lourd et pesant, pour des raisons de sécurité entre autres mais aussi car chacun est concentré sur sa mission. Les uns prononcent quelques prières dans leur tête, d’autres ferment les yeux et se nourrissent du calme ambiant. »
« Smith intitule son article Je les vis sauter vers leur destin. Ce destin, il fut tout à fait tragique pour Wolverton. »