Moments d'Histoire

Le Front populaire

"Paix, Pain et Liberté"
Slogan du Front populaire

Le 3 mai 1936, le résultat des élections législatives est sans appel : c’est une victoire écrasante pour le Front populaire, cette alliance tout à fait originale des partis politiques de la gauche française. Le Front populaire prend alors les rênes du gouvernement, avec Léon Blum à sa tête, et impulse des réformes qui transformeront les conditions de travail et de vie des Français. Une véritable révolution sociale secoue alors la France de l’entre-deux guerre : congés payés, réduction du temps de travail ou encore hausse salariale. Des milliers de travailleurs goûtent aux plaisirs des vacances, des loisirs et de la vie ! Autrement dit, le Front populaire fut un temps majeur de la France du XXe siècle. Néanmoins, tout n’était pas si rose. La crise économique et financière des années 30 frappe de plein fouet le pays et le gouvernement de Léon Blum n’y échappe pas. 

Léon Blum
Léon Blum

L’agitation sociale reste encore très marquée. Surtout, en dehors des frontières, la fièvre monte. Les ambitions d’Hitler commencent à se faire inquiétantes et l’Europe porte en elle les germes d’une Seconde Guerre mondiale. Comment le Front populaire arrive-t-il au pouvoir ? Pourquoi transforme-t-il la France ? Quel héritage conserve-t-on aujourd’hui ? Découvrez l’histoire du Front populaire dans cet épisode du podcast À travers l’Histoire. Bonne écoute !

Extraits du podcast sur le Front populaire

« Aux élections législatives de 1936, les communistes, les socialistes, les radicaux et d’autres factions de gauche s’unissent, sous l’étendard de ce qu’ils baptisent « Le Front populaire », avec le slogan « Pain, Paix, Liberté ». »

« Malgré l’engouement généré par l’élection du Front populaire, les grèves persistent et se multiplient en France. Tous les secteurs sont concernés, de l’aéronautique à la métallurgie en passant par le commerce. »

« Après des débuts difficiles, Léon Blum remet le train des réformes en marche. Deux semaines après les accords Matignon, le gouvernement adopte une mesure qui ne figurait pas dans le programme du Front populaire : 12 jours de congés payés par an. »